PV conseil municipal 16 12 2024 approuvé
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Un village typique du Haut-Jura Sud.
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Ce mardi 17 septembre, l’atelier mémoire a rouvert ses portes ou plus exactement celles du beau chalet de Christiane.
A Choux, comme dans les localités voisines ( au début à l’initiative du SIVU) les seniors ont l’habitude de se retrouver pour quelques activités récréatives mais néanmoins “cérébrales” : une agréable façon de rompre l’isolement, de se connaitre, de s’entraider mais aussi tout simplement de passer de bons moments.
Douze choulières âgées de 59 ans à 87 ans se sont donc retrouvées pour la première séance de la dixième saison de l’atelier mémoire, accueillies par deux animatrices Christiane et Josette.( soit plus du dixième de la population de la commune ! ) Au programme, un temps pour raconter et échanger sur les moments heureux des vacances, puis des jeux faisant appel au calcul mental, à la logique, à la recherche de vocabulaire et bien sûr à la mémoire.
Au cours des séances précédentes, les animatrices ont varié les thèmes comme les régions, les départements, les pays d’Europe, mais aussi les supports sudokus, textes à trous, mots mêlés, coloriages.
Les idées ne manquent pas pour l’avenir : du bricolage loisir, des chansons … De quoi ensoleiller nos journées d’automne et d’hiver, d’autant plus qu’un solide goûter vient toujours clore la séance.
La promenade guidée, organisée, par le CPIE, afin de découvrir “les mauvaises herbes”de nos rues, “les belles et rebelles” a été un temps fort de la fête de Choux.
Tanguy, notre guide, a montré combien la flore était diverse depuis que les herbicides ont été interdits dans les communes. Et certains participants étaient tout heureux de retrouver les plantes de leur enfance.
Dès le départ, dans la cour de la mairie, une plante a attiré notre attention : le panais. Les jardiniers chouliers pourront bientôt s’approvisionner en graines pour obtenir ce délicieux légume oublié.
La silène a fait surgir des souvenirs à certains qui l’utilisait comme un pétard (pas celui qu’on fume, bien sûr).
Tanguy s’est enthousiasmé de voir, sur les quelques centaines de mètres que nous avons parcourus, trois sortes de fougères dont la rue des murailles qui indique que l’environnement est de bonne qualité.
Le géranium herbe à Robert qui fleurit généreusement notre village est bien le cousin du géranium de nos fenêtres et balcons.
L’onagre est une belle plante bisannuelle dont les fleurs jaunes s’ouvrent à la tombée de la nuit.
Ne chassez pas le trèfle de votre jardin car il apporte de l’azote à vos sols.
Tanguy nous a indiqué que le millepertuis apaisait les brulures,que le plantain était utile aux oiseaux qui se régalent de ses graines comme aux hommes qui peuvent soulager piqures d’insectes ou d’orties…
Quant aux arbustes et arbres si nombreux dans notre village, notre guide a tenu un discours plus grave sur leur avenir. Les frênes souffrent d’une maladie, la chalarose . un champignon invasif, depuis 2008 en France, bloque les vaisseaux qui véhiculent la sève. et la disparition de ces beaux arbres est à craindre à très court terme.
Le buis, lui, est infesté par les chenilles de pyrales qui s’attaquent aux feuilles puis au tronc et ne survivront pas à leurs assauts répétés.
Heureusement, pas de danger pour le moment pour le prunelier dont les fruits peuvent être consommés après les gelées dans des liqueurs ou des confitures. D’après une personne du groupe, on peut les préparer comme des olives, avant les gelées, une fois après les avoir fait tremper dans une saumure.
Le sureau noir, très abondant, se reconnaît facilement à ses fruits qui “regardent le ciel puis regardent le sol quand ils sont mûrs”
Le noyer, “l’arbre des rois”, n’attire pas la foudre.
Savez-vous que le lierre n’étouffe pas l’arbre sur lequel il grimpe ? Il le protège du froid comme de la chaleur et offre un excellent refuge pour les chauves-souris.
Voilà un échantillon de cette belle “leçon de choses”, comme on disait autrefois. La pluie orageuse est venue arrêter brutalement notre balade. Juste de quoi nous donner envie de recommencer !
Si vous souhaitez connaître les résultats des analyses faites sur l’eau que nous consommons dans notre village, vous pouvez consulter le document téléchargeable ci dessous.
Samedi 10 et dimanche 11 novembre 2018, la salle des fêtes accueillait une exposition qui voulait rendre hommage à tous les hommes, souvent jeunes, arrachés à la vie paisible de Choux pour aller combattre à l’est ou au nord de la France, mais aussi sur le front oriental, en Serbie.
Une grande partie de l’exposition était consacrée aux huit poilus du monument aux morts auxquels fut ajouté un jeune homme, né à Choux, mais travaillant à Lons-le-Saunier au moment de la mobilisation, le seul dont la dépouille repose au cimetière du village, René Laurent ARBEY.
Les neuf soldats sont morts très tôt dans le conflit : quatre disparurent en 1914, trois en 1915 et deux en 1916. A l’aide d’outils précieux, trouvés dans les archives numérisées du département, comme le recensement de la population de 1911, les registres de matricules et d’état civil, ou sur le site “Mémoire des Hommes“, comme les déclaration de décès, les historiques et les journaux de régiments, il fut possible de suivre leurs traces depuis leur naissance jusqu’à leur mort.
Les visiteurs ont pu consulter avec intérêt le recensement de 1911 et les fiches matricules de tous les Chouliers mobilisés : les souvenirs affluèrent, accompagnés d’anecdotes souvent drôles.
Enfin, des objets divers prêtés par les habitants du village ont suscité beaucoup d’émotion ; comment rester indifférent devant ces fusils rouillés, ces casques cabossés, ces cartes postales faussement optimistes et ces “créations” astucieuses ” (briquets, lampes ou vases à partir d’obus) et délicates ( feuille gravée “Marne 1918”) ?
Et dans son grand cadre photo, un jeune homme accompagné de son chien semblait observer les visiteurs de son regard grave et pénétrant et vouloir leur faire prendre conscience qu’une telle boucherie devait être évitée à tout prix.
Construite sur un surplomb rocheux à 800 mètres d’altitude, l’Église Saint Laurent actuelle remplace une église du XVI e siècle devenue trop petite.
En 1857 le conseil municipal de Choux demande à l’architecte Auguste Comoy de proposer un devis pour la reconstruction ; les travaux se termineront en 1863, bien que la date inscrite sur le portail soit 1861.
En 1869, les façades à l’ouest sont recouvertes d’écailles de zinc .
L’église de Choux est un peu le phare de la commune Visible de très loin, elle dresse fièrement son clocher qui abrite Marie-Françoise de 1828, Amélie Marie (1100 kg quand même !) de 1878 et Marie-Marguerite de 1878.
L’église se trouve dans un site acoustique de premier plan (voir panneau d’information à l’entrée du cimetière).
La restauration de l’église St-Laurent de Choux est maintenant inscrite à la Fondation du Patrimoine ; il est désormais possible de faire un don qui sera défiscalisé en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-saint-laurent-de-choux
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