La biodiversité dans notre village.

La promenade guidée, organisée, par le CPIE, afin de découvrir “les mauvaises herbes”de nos rues, “les belles et rebelles” a été un temps fort de la fête de Choux.

Tanguy, notre guide, a montré combien la flore était diverse depuis que les herbicides ont été interdits dans les communes. Et certains participants étaient tout heureux de retrouver les plantes de leur enfance.

Dès le départ, dans la cour de la mairie, une plante a attiré notre attention : le panais. Les jardiniers chouliers pourront bientôt s’approvisionner en graines pour obtenir ce délicieux légume oublié.

Le panais contre le mur de la mairie

La silène a fait surgir des souvenirs à certains qui l’utilisait comme un pétard (pas celui qu’on fume, bien sûr).

 

Tanguy s’est enthousiasmé de voir, sur les quelques centaines de mètres que nous avons parcourus,  trois sortes de fougères dont la rue des murailles qui indique que l’environnement est de bonne qualité.

 

Le géranium herbe à Robert qui fleurit généreusement notre village est bien le cousin  du géranium de nos fenêtres et balcons.

 

L’onagre est une belle plante bisannuelle dont les fleurs jaunes s’ouvrent à la tombée de la nuit.

 

Ne chassez pas le trèfle de votre jardin car il apporte de l’azote à vos sols.

Tanguy nous a indiqué que le millepertuis apaisait les brulures,que le plantain était utile aux oiseaux qui se régalent de ses graines comme aux hommes qui peuvent soulager piqures d’insectes ou d’orties…

Quant aux arbustes et arbres si nombreux dans notre village, notre guide a tenu un discours plus grave sur leur avenir. Les frênes souffrent d’une maladie,  la chalarose .  un champignon invasif, depuis 2008 en France, bloque les vaisseaux qui véhiculent la sève. et la disparition de ces beaux arbres est à craindre à très court terme.

 

Le buis, lui, est infesté par les chenilles de pyrales qui s’attaquent aux feuilles puis au tronc et ne survivront pas à leurs assauts répétés.

Heureusement, pas de danger pour le moment pour le prunelier dont les fruits peuvent être consommés après les gelées dans des liqueurs ou des confitures. D’après une personne du groupe, on peut les préparer comme des olives, avant les gelées, une fois après les avoir fait tremper dans une saumure.

 

Le sureau noir, très abondant, se reconnaît facilement à ses fruits qui “regardent le ciel puis regardent le sol quand ils sont mûrs”

Le noyer, “l’arbre des rois”, n’attire pas la foudre.

Savez-vous que le lierre n’étouffe pas l’arbre sur lequel il grimpe ? Il le protège du froid comme de la chaleur et offre un excellent refuge pour les chauves-souris.

Voilà un échantillon de cette belle “leçon de choses”, comme on disait autrefois. La pluie orageuse est venue arrêter brutalement notre balade. Juste de quoi nous donner envie de recommencer !

Exposition ” Sur les traces de nos poilus”

     Samedi 10 et dimanche 11 novembre 2018, la salle des fêtes accueillait une exposition qui voulait rendre hommage à tous les hommes, souvent jeunes, arrachés à la vie paisible de Choux pour aller combattre à l’est ou au nord de la France, mais aussi sur le front oriental, en Serbie.

     Une grande partie de l’exposition était consacrée aux huit poilus du monument aux morts auxquels fut ajouté un jeune homme, né à Choux, mais travaillant à Lons-le-Saunier au moment de la mobilisation, le seul dont la dépouille repose au cimetière du village, René Laurent ARBEY.

     Les neuf soldats sont morts très tôt dans le conflit : quatre disparurent en 1914, trois en 1915 et deux en 1916. A l’aide d’outils précieux, trouvés dans les archives numérisées du département, comme le recensement de la population de 1911, les registres de matricules et d’état civil, ou sur le site “Mémoire des Hommes“, comme les déclaration de décès, les historiques et les journaux de régiments, il fut possible de suivre leurs traces depuis leur naissance jusqu’à leur mort.

     Les visiteurs ont pu consulter avec intérêt le recensement de 1911 et les fiches matricules de tous les Chouliers mobilisés : les souvenirs affluèrent, accompagnés d’anecdotes souvent drôles.

     Enfin, des objets divers prêtés par les habitants du village ont suscité beaucoup d’émotion ; comment rester indifférent devant ces fusils rouillés, ces casques cabossés, ces cartes postales faussement optimistes et ces “créations” astucieuses ” (briquets, lampes ou vases à partir d’obus) et délicates ( feuille gravée “Marne 1918”) ?

     Et dans son grand cadre photo, un jeune homme accompagné de son chien semblait observer les visiteurs de son regard grave et pénétrant et vouloir leur faire prendre conscience qu’une telle boucherie devait être évitée à tout prix.

Promenade avec les ânes au sapin président

     Dimanche 16 Septembre, en cette matinée de fin d’été, un petit groupe de villageois s’était réunis autour des ânes d’Annie et Jean-Louis et de Josette. Les meilleurs marcheurs s’étaient donné rendez-vous devant l’atelier de Serge BLANC-POTARD pour un départ vers le Sapin Président tandis que le reste de la troupe les rejoignait à la carrière.
Les 2 ânes, Lulu et Canabis, chargés d’une partie du pique-nique donnaient la cadence aux marcheurs. Les enfants étaient heureux de se relayer pour les conduire.
Une fois arrivés au but, les petits marcheurs ont effectué une nouvelle mesure de la circonférence du Sapin Président.
Sur le chemin du retour, une halte sur la place à bois a permis à chacun de se restaurer, Lulu et Canabis en tête. Comme le beau temps était avec nous, petits et grands ont joué à l’ombre de la forêt.

Merci à Canabis et Lulu
Merci à Annie et Jean-Louis, ce fut un moment convivial et agréable pour tous.

Vivement la prochaine…

 

 

 

 

 

Crédit photos : Héléna Petit

L’Église Saint Laurent

 

 

Construite sur un surplomb rocheux à 800 mètres d’altitude, l’Église Saint Laurent actuelle remplace une église du XVI e siècle devenue trop petite.

En 1857 le conseil municipal de Choux demande à l’architecte Auguste Comoy de proposer un devis pour la reconstruction ; les travaux se termineront en 1863,  bien que la date inscrite sur le portail soit 1861.

En 1869, les façades à l’ouest sont recouvertes d’écailles de zinc .

L’église de Choux est un peu le phare de la commune  Visible de très loin, elle dresse fièrement son clocher qui abrite Marie-Françoise de 1828, Amélie Marie (1100 kg quand même !) de 1878 et Marie-Marguerite de 1878.

L’église se trouve dans un site acoustique de premier plan (voir panneau d’information à l’entrée du cimetière).

Détail du portail

 

 

Détail du lustre

La restauration de l’église St-Laurent de Choux est maintenant inscrite à la Fondation du Patrimoine ; il est désormais possible de faire un don qui sera défiscalisé en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-saint-laurent-de-choux

Le belvédère du Cuchet

Le Cuchet est le point culminant de la commune.

Du haut de ses  1020 mètres, il surplombe le village et offre une vue étendue.  ( table d’orientation)

 

C’est aussi un point d’ouïe remarquable : fermez les yeux et appréciez les bruits qui vous entourent : clarines des troupeaux, chants des oiseaux, vrombissement des insectes , vent dans les arbres. Vous percevrez même avec précision les sons liés aux activités humaines

Enfin le Cuchet vous ravira par sa flore de type méditerranéen.

Livres en liberté

Prenez – Lisez – Déposez – Partagez

La salle des Jeunes, à la Mairie, accueille les livres que vous voulez mettre à disposition d’autres lecteurs.

Ne boudez pas votre plaisir : le choix est varié, les dépôts sont réguliers.

Et pourquoi pas, de temps en temps,   une rencontre pour échanger sur nos lectures préférées ?

Choux autrefois

Extrait du Dictionnaire GEOGRAPHIQUE, HISTORIQUE et STATISTIQUE des communes de la Franche-Comté
De A. ROUSSET
Tome II (1854)

Chonacum, Choix, Chol, Choz, village de l’arrondissement de Saint-Claude, canton, perception et bureau de poste des Bouchoux ;
succursale ; à 8 km des Bouchoux, 19 de Saint-Claude et 65 de Lons-le-Saunier.

Altitude : 850m.

Le territoire est limité au nord par Rogna et Vulvoz, au sud par Viry et les Bouchoux, à l’est par les Bouchoux et Vulvoz, à l’ouest par Vulvoz, Rogna et Viry.

Vers chez Pierre Blanc, chez les frères Blanc, sous la Charrière, sous la Boutière, sur la Créta , vers chez les Tacon, vers chez les Fiolet, aux Affertiers, vers chez Fournier, les Prés-Druet, le Rosset, vers chez Casery, vers chez Bel, vers chez Nabot, au Perchet et vers chez Fournier, sont des hameaux ou maisons isolées, qui font partie de la commune.

Il est traversé par les chemins vicinaux tirant à Viry, aux Bouchoux et par celui dit de la Charrière ; par les biefs de la Périne, de la Miène, de la Créta et le ruisseau de Longviry qui y ont leurs sources, enfin , par le bief de Préverant ou Rosay.
Le village est situé au fond d’une vallée resserrée entre deux hautes montagnes ; les maisons qui enforment le centre sont groupées, construites en pierre, couvertes en bardeaux et élevées d’un étage audessus du rez-de-chaussée.

Population :

En 1790, 469 habitants ; en 1846, 415 ; en 1851, 403, dont 209 hommes et 194 femmes ;
Population agglomérée 268 habitants ; population spécifique par km carré, 48 habitants ; 96 maisons,
savoir : à Choux, 61 ; au hameau du Rosset 7 ; sous Cuchet, au Pré-Créret et au Pré-Nardet, 5 ; aux Affertiers et aux Peloussiers 4 ; au hameau de Cernois, 4 ; au moulin de Préverin , 1 ; 135 ménages.
État civil : les plus anciens registres de l’état civil remontent à 1638.
Vocable : Saint-Laurent.
Série communale à la mairie depuis 1793, déposée aux Archives Départementales avant, où Choux a reçu les cotes 14 J 86 à 88, 5 E 542/6 à /8. La série du Greffe a reçu les cotes 3 E 246 à 248, 3 E 2708 à 2714, 3 E 7888 et 7889, 3 E 9985 à 9987 et 3 E 11420. Tables décennales : 3 E 1122 à 1130.
Microfilmé sous les cotes 5 Mi 284 à 286, 2 Mi 377, 2 Mi 399, 5 Mi 1216, 2 Mi 940, 2 Mi 1709, 5 Mi 1 et 5 Mi 1183.

Cadastre :

Exécuté en 1828 : surface territoriale 829h 25a, divisés en 3092 parcelles que possèdent 142 propriétaires, dont 29 forains ; surface imposable 819h 33a, savoir : 264h 22a en bois, 237h 29a en pâtures, 193h 45a en terres labourables, 99h 18a en prés, 12h 97a en friches, 7h 47a en broussailles, 2h 34a en sol et aisances des maisons, 2h 29a en murgers et rochers, 9a en jardins, d’un revenu cadastral de 5.521 fr. ; contributions directes en principal 1.919 fr.

Le sol, de fertilité moyenne, produit du blé, de l’orge, de l’avoine, des pommes de terre, peu de légumes secs, de lin et de maïs, du chanvre, des fruits et surtout des noix, du foin et des fourrages artificiels. Le revenu réel des propriétés est de 5 pour cent. On importe moitié des céréales et le vin. On élève dans la commune des bêtes à cornes, des chèvres, des moutons et des volailles. 25 ruches d’abeilles.
On y fabrique 9.000 kg de fromage, façon Gruyère, et 2.000 kg façon Septmoncel.
On trouve sur le territoire des sablières abondantes et de première qualité, des carrières de bonne pierre à bâtir, de taille et à chaux.
Les habitants fréquentent habituellement les marchés de Saint-Claude, Oyonnax (Ain) et Dortan. Trois foires par an, pour la vente du bétail, seraient très utiles. Les patentables sont : 5 aubergistes, 1 maçon, 1 marchand de fromage en gros, 2 exploitants de scierie mécanique pour bois de construction, 2 exploitants de moulins à farine à une paire de meules, 1 menuisier et un marchand de bois de sciage en gros.
Une soixantaine d’habitants émigrent chaque année à l’automne pendant trois mois, pour aller peigner le chanvre dans les départements du Doubs et du Haut-Rhin. Ils rapportent chacun un bénéfice net d’environ 100 fr. A leur retour, ils travaillent sur le tour et fabriquent de la tabletterie, tout en s’occupant de la
culture de leurs propriétés.
Biens communaux : une église, un cimetière à l’entour, une maison commune construite en 1812, renfermant la fromagerie, la mairie, le logement de l’instituteur, la salle d’étude, fréquentée en hiver par 60 garçons et 25 filles ; 2 fontaines avec abreuvoirs et une avec lavoir ; enfin 381h 48a de bois, broussailles et pâtures, d’un revenu cadastral de 1.190 fr. Bois communaux : 280h 48a de bois-sapins et taillis, dont 200 stères sont délivrés annuellement.
Budget : recettes ordinaires 3.4l9 fr. ; dépenses ordinaires 3.479 fr.

NOTICE HISTORIQUE

L’autorité des historiens qui ont écrit que la terre de Saint-Claude n’était qu’un vaste désert à l’époque où Saint Romain vint fonder l’abbaye de Condat, est tellement grave, que nous osions à peine émettre une opinion contraire. En face cependant des preuves qui s’accumulent, à mesure que nous avançons dans nos recherches, il n’est plus permis de douter du séjour du peuple-roi dans cette contrée. Sans parler de la ville d’Antre, de Jeurre, de Molinges, de Chassal et d’Etables, portons-nous à l’extrémité du territoire, du côté du Bugey, les découvertes y seront aussi importantes qu’en deçà de la ville de Saint-Claude. On a trouvé à Choux, en 1837, au pied du mont des Ecolais, des médailles d’Auguste, de Vespasien (Judea capta) deTrajan, d’Antonin-le-Pieux, des deux Faustines, de Dioclétien, de Maximien, etc., qui ont été recueillies par M. le chanoine Caillat. Une grande voie, tirant du pays des Allobroges à la ville d’Antre, passait par la Combe de Désertin, et de là se divisait en deux branches se dirigeant, l’une sur Choux et l’autre sur Viry. La montagne des Ecolais dominait ce chemin à l’occident, et à l’est se trouvait un autre rocher à base arrondie, appelé en Beauregard. Nous avons eu souvent déjà à signaler celte dénomination comme un souvenir du culte druidique. Un autre embranchement de cette route se nommait la Vie-des-Maures, indice probable du passage des Sarrasins. Ne pourrait-on pas admettre qu’une muraille fut élevée pour résister à cette invasion, dans l’endroit dit à la Combe-Mura ou Murée ? Une autre preuve d’antiquité se tire des chartes mêmes de l’abbaye de Saint-Oyan. Un diplôme de Lothaire Ier, de l’an 855, confirme à ce monastère la possession de Viry, Viregium. Si Choux n’est point nommé dans cet acte, c’est qu’il faisait primitivement partie de cette paroisse. Le diplôme de l’empereur Frédéric Barberousse, de l’an 1185, dans le recensement des possessions du même monastère, y comprend l’église de Choux, ecclesiam de Chonaco. Ce qui prouve que Chonacum est bien le nom latin de Choux, c’est que dans ce titre, les autres églises, dont le nom suit immédiatement, sont très rapprochées de ce village. On prétend que Jean de la Hu se qualifiait déjà de curé de Choux en 1160. Nous ne connaissons pas ce document, mais le fait est très possible.

Seigneurie :

Choux dépendait du Bâtis de la terre de Saint-Claude, dit de la Grande-Cellererie, dont l’abbé de Saint-Oyan était seigneur en toute justice, haute, moyenne et basse. Les habitants étaient mainmortables et payaient les lods, à raison du quart du prix des ventes. La communauté avait ses biens propres, administrés par deux échevins et des conseillers. La Combe de Désertin, qui en faisait partie, était un ancien alleu. Ceux qui l’habitaient ne cessèrent d’être francs. Prévôté : Une famille noble, branche cadette de celle de Viry, qui elle-même descendait des seigneurs d’Arbent, tenait cette prévôté en titre d’office. Bernard de Viry, dit de Chol ou de Cholet, vivait en 1266. On la retrouve au XVe siècle établie à Poligny. Jean Chol y vivait en 1403. Jean et Pierre Chol, en 1460. Ces derniers étaient les neveux de Jean Chevrot, évêque de Tournay. Plusieurs de leurs descendants ont occupé des emplois distingués, ainsi qu’on peut le voir dans le tome 2 des Mémoires historiques sur Poligny, par Chevalier.

Évènements divers :

Les habitants de Choux avaient reçu, à une époque très reculée, des abbés de Saint-Claude, la propriété de leurs communaux, et l’usage dans la forêt de Beauregard et de Bois-de-Ban. L’administration des échevins fut si déplorable, que les terrains furent vendus à vil prix au commencement du XVIe siècle et les bois défrichés. Leurs maisons tombaient en ruine et dans l’impuissance de les rétablir, ils fuyaient le sol natal. En juillet 1587, l’abbé Joachim de Rye leur permit de couper du bois dans la forêt des Ecolais, pour leur usage, la reconstruction et l’entretien de leurs maisons, avec défense d’en vendre, sous peine d’une amende de 60 sols. Le prieur et les habitants des Bouchoux prétendirent que la montagne des Ecolais était comprise dans leur territoire. Pour empêcher leurs voisins de jouir des effets de la donation de Joachim de Rye, ils se portèrent en foule dans la forêt, y coupèrent plus de 1000 pieds des plus beaux arbres et maltraitèrent ceux qui voulaient résister à leurs violences. De tout temps, l’incertitude des limites fut pour ce village la cause d’une série de calamités. Il fallait résister aux usurpations commises par les habitants des Bouchoux, de Viry, du Bugey et par les Suisses. Des luttes à main armée s’engageaient chaque jour. De simples querelles entre bergers dégénéraient en
combats sanglants entre les populations entières. Dans toutes les guerres que le comté de Bourgogne eut à soutenir contre la France, les pays frontières furent naturellement les plus maltraites. Chacune d’elles fut marquée à Choux par le pillage et l’incendie.
Malatière :

Un hospice pour les lépreux était établi dans ce village, au lieu dit à la Malatière. Cet établissement est mentionné dans un titre de l’an 1270. On le donne pour confin à une terre qui appartenait au prieur des Bouchoux. Lors de la peste de 1630 et de 1636, des loges furent établies pour les malades dans la contrée dite aux Cabornes.

Église :

L’église de Choux, dédiée à saint Laurent, dont on célèbre la fête le 10 août, est située sur une montagne, au sud-est du village. Quoique dépourvue de style architectonique, elle paraît remonter au XVIe siècle. Elle se compose d’un clocher couronné par un dôme disgracieux, d’une tribune, d’une nef terminée par le sanctuaire et un choeur semi-circulaire, de deux chapelles à voûtes d’arêtes et d’une sacristie.

Biographie :

Les noms de Mermet, Michalet, Caillat, Jacquenod, sont très anciens dans le pays et sont encore portés aujourd’hui par des ecclésiastiques, des médecins, des fonctionnaires publics et des professeurs de l’université.

Bibliographie : Archives de la préfecture du Jura.